Kim en Thierry zijn beiden professioneel bezig met de aanleg en het onderhoud van o.a. prof – en amateur voetbalvelden. Nochtans zijn ze niet allebei even grote voetbalfanaten. Wat hen wél bindt is de liefde voor het gras…
Kim Swinnen
Ingénieur et responsable SPORT
Thierry De Jonghe
Conseiller SPORT
Thierry: Moi, sans aucun doute 🙂 ! Je trouve que le foot est un sport extrêmement intéressant. Lorsque je regarde un match des Diables, plus rien ne compte.
Kim: Je ne suis pas un si grand fan de football. Cela peut paraitre fou vu mon métier, mais je suis plus passionné de pelouse que de foot ; l’agronomie, la biologie, le côté technique de la profession me passionnent davantage. La pelouse donc, la plante au-dessus et en dessous du sol. Voilà ma passion.
Thierry: À un tapis d’herbe égal et homogène, et ce d’un but à l’autre. Il ne doit cependant pas être trop épais, sinon cela devient difficile d’y jouer. Il doit également avoir une belle couleur vert foncé.
Kim: Ce qui se cache sous la pelouse est également important. Le sous-sol doit être robuste et stable, afin de pouvoir pivoter et se tourner correctement.
Kim: C’est plus complexe que ce que l’on ne pense. Il faut tenir compte de très nombreux facteurs, tels que l’historique du sol, la situation de départ, le budget, la météo, la fréquence de jeu, etc. C’est un métier hors du commun.
Thierry: En tant qu’ancien greenkeeper, je peux dire qu’il faut vraiment être passionné pour effectuer ce métier. En fait, l’on est constamment en train d’analyser l’état de la pelouse et d’ajuster nos actions en fonction des conditions changeantes, ce qui rend également notre métier particulier et fascinant.
Thierry: Oh oui, car il s’agit de l’un des rares métiers dans lesquels votre travail est diffusé toutes les semaines à la télé.
Kim: Les gens ignorent souvent les coulisses. Si le coach décide de jouer sur le terrain principal la veille du match, cela influence bien entendu ce dernier.
Thierry: Tout à fait. Par exemple, lors des derniers championnats dans le stade Roi Baudouin, Roberto Martinez a demandé que l’herbe soit tondue au plus court. Ce n’est visuellement pas esthétique, mais cela assure la vitesse de jeu. Pour des équipes techniquement fortes, telles que les Diables Rouges, c’est un véritable avantage.
Kim: L’on peut bien entendu exercer une certaine influence sur le niveau de jeu en manipulant le gazon, en l’humidifiant ou l’asséchant un peu plus, en ramollissant ou durcissant légèrement le sous-sol…
Kim: Parfaitement. Nous sommes le douzième homme.
Kim: Cela dépend. Les deux nécessitent beaucoup d’entretien.
Thierry: J’assume mes dires : une pelouse naturelle. À condition qu’elle soit parfaitement impeccable. Mais les pelouses hybrides ne sont pas à exclure. De nombreux stades sont complètement fermés et le soleil est rare sur le terrain. Dans ces cas-là, une pelouse naturelle est plus difficile à entretenir. Toutefois, de nombreuses possibilités existent entre une pelouse naturelle et une pelouse hybride. Et vous avez également besoin des machines adéquates…
Kim: Il est question de travail sur mesure et d’expertise.
Thierry: Une très chouette ambiance règne au sein de De Ceuster. L’association de la théorie et de la pratique rend également le métier attirant. Nos ingénieurs accompagnent à la perfection nos professionnels sur le terrain. C’est un véritable travail d’équipe. Tout comme celui de nos Diables Rouges :-).
Kim: Nous sommes un maillon de la chaine. Comme Thierry l’a dit, il s’agit d’un travail d’équipe entre les ingénieurs, les collaborateurs sur le terrain, mais aussi les techniciens qui entretiennent et adaptent nos machines sur mesure. Nous collaborons avec les pieds sur terre en vue d’atteindre un objectif commun. En ce qui me concerne, c’est également une passion. S’asseoir aux côtés du coach, des joueurs et du staff pour optimiser le terrain selon leurs souhaits, c’est un réel must.
Kim: Azerbeidzjan (rires)
Thierry: La Belgique, évidemment !
Kim: Baggio 🙂 (un joueur de foot des années silencieuses) (rires importants).
Thierry: Lukaku!