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“Oxyjet”, une innovation que De Ceuster a développée dans son propre atelier, donne littéralement un nouveau souffle aux arbres soi-disant perdus. Grâce à la “thérapie” Oxyjet, de nombreux arbres malades ou affaiblis ont ainsi pu bénéficier d’une seconde vie.

C’est formidable, mais ce qui est encore mieux, c’est que des scientifiques de l’Université de Gand (UGent) ont réussi à mesurer “leffet booster” d’un traitement Oxyjet dans le cadre d’un projet de recherche. Les résultats de ce projet, qui a duré 2 ans, sont tout simplement spectaculaires. C’est pourquoi nous avons demandé à Ir. Andreas Popelier, conseiller chez De Ceuster, de nous dévoiler les détails.

Andreas, pouvez-vous d'abord expliquer aux lecteurs en quoi consiste exactement la thérapie Oxyjet ?

Andreas : Eh bien, notre machine Oxyjet est équipée d’une longue broche qui permet d’injecter de l’air pur sous pression dans le sol, à environ 1 mètre de profondeur. Sous l’effet de la pression, des canaux verticaux et horizontaux sont créés dans le sol. Le système permet ainsi d’ameublir le sol autour des racines. Nous prévoyons plusieurs trous d’injection, espacés d’environ un mètre et demi.

À l’aide d’un pistolet, nous injectons ensuite des nutriments organiques solides et liquides qui se retrouveront dans les canaux. Toute la zone autour de la racine de l’arbre est traitée. Plus il y a d’air dans le sol, mieux c’est pour l’infiltration de l’eau et des nutriments. La thérapie Oxyjet pour les arbres peut être comparé une cure d’antibiotiques pour les patients.

En plus de traiter les arbres, nous nous occupons également des jardins mal drainés. Le traitement se fait de la même manière, mais après avoir aéré le sol, nous injectons des granulés de lave au lieu de nutriments.

Peut-on aider tous les arbres ?

Andreas: Il est évident qu’on ne peut pas ramener à la vie un arbre mort. Mais en principe, on peut traiter et aider tout arbre malade ou affaibli. Il suffit de s’y prendre suffisamment tôt. Il est également vrai que certaines espèces ont plus de mal à supporter la pression du réchauffement climatique. Le hêtre, par exemple, sera vite confronté à des problèmes lors d’une sécheresse prolongée en raison de ses racines superficielles. Un traitement Oxyjet peut alors apporter la solution.

Comment reconnaître un arbre malade ?

Andreas: Surtout à ses branches qui sont en mauvais état et à son feuillage peu dense. Il peut également être agressé par des champignons, par exemple, ou le bois du tronc peut pourrir.

Traitez-vous principalement les vieux arbres exclusifs ou également les jeunes arbres ? 

Andreas: Le traitement est possible pour les deux. Même pour les jeunes arbres qui n’ont pas été plantés correctement, par exemple, le traitement peut avoir un effet booster. Mais il s’agit surtout d’arbres, jeunes ou vieux, en souffrance, comme les arbres sur les parkings ou le long d’avenues qui ne disposent pas de beaucoup d’espace pour leur racines ou les arbres implantés sur un site qui a fait l’objet de travaux de rénovation importants. Ou encore les arbres situés sur le bord des routes et qui sont exposés à d’importantes quantités de sel de déneigement en période de gel ou les arbres plantés dans un sol très humide ou très sec. Nous pouvons améliorer l’état de ces arbres, sans endommager leur environnement. 

Des arbres “qui parlent”

Au cours des 2 dernières années, l’Université de Gand a mené une étude sur l’effet d’Oxyjet sur les arbres malades. Comment cette collaboration a-t-elle commencé ?

Andreas : J’ai étudié ‘Bos en Natuurbeheer’ (gestion des forêts et des espaces naturels) à l’université de Gand. À l’époque, nous travaillions déjà sur le concept des ‘arbres qui parlent’, soit le fait que l'on peut obtenir des données spécifiques des arbres grâce à un équipement spécialisé. On peut mesurer, par exemple, comment les arbres réagissent à certaines conditions climatiques ou comment certaines espèces réagissent à la sécheresse ou aux précipitations extrêmes, etc.

Lorsque je suis devenu responsable de l’Oxyjet chez De Ceuster, j’ai donc immédiatement eu l’idée de surveiller l’effet de notre innovation de la même manière. L’expérience pratique nous avait bien évidemment déjà montré que l’Oxyjet était efficace, mais pour nous, il était intéressant de pouvoir le démontrer scientifiquement et d’y associer des données précises. J’ai donc contacté mon professeur de l’époque et c’est ainsi que le projet a démarré. J’ai soumis une proposition de recherche qui a été acceptée. Nous avons réfléchi ensemble au plan à suivre. Maintenant, nous sommes 2 ans plus tard :). 

En quoi consistait exactement le projet de recherche ? 

Andreas: Pour le projet de recherche, nous avons sélectionné 4 arbres -2 chênes et 2 noyers- dans les mêmes conditions de croissance (difficiles). Ils se trouvaient juste à côté d’un parking, ce qui fait que le compactage au niveau des racines était assez important. Nous avons traité 1 arbre de chaque espèce avec l’Oxyjet tout en laissant l’autre arbre sans traitement. Nous les avons ensuite “surveillés” pendant 2 ans.

Comment faites-vous pour surveiller un arbre ?

Andreas: Nous le faisons à l’aide d’un équipement de mesure spécial que nous attachons autour des arbres. D’une part, il permet de mesurer le flux de sève par des impulsions électriques. En fonction de la surface et de la vitesse, on calcule ensuite le flux de sève total. D’autre part, le diamètre du tronc est surveillé en permanence. Pendant la nuit, l’arbre commence à pousser parce qu’il absorbe plus d’humidité (sève) qu’il n’en évapore à ce moment-là. Pendant la journée, c’est l’inverse qui se produit et l’arbre se rétrécit légèrement. Ces phases de croissance spécifiques peuvent être mesurées au millimètre près.

À quoi cet équipement ressemble-t-il ?

Andreas: Il s’agit simplement d’un petit capteur très sensible (protégé par une par une gaine) qui est inséré dans l’arbre. Les signaux sont ensuite transmis automatiquement sous forme numérique. Ces données sont collectées par un logiciel spécial et intégrées dans des rapports par l’université.

Résultats spectaculaires

Qu’en est-il des résultats obtenus au cours de ces 2 ans ?

Andreas: Les résultats sont très positifs, pour ne pas dire spectaculaires. On a pu noter une croissance d’environ 30 % supplémentaires pour les arbres traités par rapport aux arbres non traités. Cette différence en diamètre est quand même frappante. Les différences se sont aussi exprimées visuellement. Les feuilles sont restés plus longtemps sur l’arbre et on a pu observer un plus grand nombre de jeunes rameaux. Au cours de la deuxième année, on a également constaté une floraison beaucoup plus précoce. Et dans l’ensemble, les arbres traités avaient l’air beaucoup plus sains. 

Si nous regardons les résultats de l’étude : on a pu constater une croissance de 16 % en plus pour la chêne pendant la première année et de 46 % en plus la deuxième année. Pour le noyer, on a noté 44 % en plus pendant la première année et 28 % en plus pendant la deuxième. Pour la période totale de 2 ans, cela signifie 29 % en plus pour le chêne et 36 % en plus pour le noyer.

Il est important de mentionner que les arbres non pas été retraités la deuxième année. Nous pouvons donc en conclure que la vie du sol a été stimulée à un tel point par le traitement initial que la croissance a pu se poursuivre. 

Un autre point intéressant à mentionner est que la première année était une année très humide, tandis que la deuxième était très sèche. Les effets sont donc perceptibles dans les deux conditions.

Ces effets n’avaient jamais été étudiés auparavant. Les résultats étaient-ils conformes aux attentes ?

Pour être honnête, ils ont dépassés nos attentes. Comme je l’ai dit, nous savions que l’Oxyjet était efficace grâce à nos expériences avec des clients satisfaits, mais maintenant nous pouvons réellement confirmer son efficacité par des résultats scientifiques. 

En tant que partie indépendante, comment l’Université de Gand a-t-elle perçu la recherche ?

Andreas: Ils y ont cru dès le début, mais ils sont également surpris par les résultats très positifs.

Poumons verts

Pourquoi ces résultats sont-ils si importants pour votre entreprise ? 

Andreas: Nous voulons bien évidemment lever les doutes de nos clients en les convainquant avec des données concrètes. C’est vraiment dommage d’abandonner trop rapidement les arbres qui peuvent encore être sauvés. Il n’est pas évident de simplement remplacer un arbre. Pour nous, cela va également bien au-delà de l’aspect commercial et économique. Nous voulons également sensibiliser les gens à la valeur des arbres dans une société soumise au changement climatique. C'était d'ailleurs aussi un objectif important pour l'université. L'importance d'arbres en bonne santé ne peut être sous-estimée.

Pensez, par exemple, aux vieux arbres en milieu urbain. Ces arbres rafraîchissent les villes en cas de chaleur extrême et ils ont un rôle important à jouer dans la conversion du CO2 en oxygène. Notre appel aux villes et aux communes est donc : ne remplacez pas trop rapidement les spécimens très affaiblis par des arbres plus jeunes, car il faudra beaucoup de temps avant que ces derniers n’atteignent la même capacité.

Les particuliers sont peut-être plus tentés d’éliminer un arbre malade, mais là aussi, nous pouvons faire la différence … entre la perte définitive ou une nouvelle vie. C’est aussi une option moins coûteuse que d’enlever l’arbre et d’en planter un autre.

Qui d’autre fait appel à l’Oxyjet? 

Andreas : Comme mentionné, les villes et les communes, mais aussi les entrepreneurs de jardins et les particuliers. Et les clubs sportifs frappent également à notre porte, mais c’est plutôt pour la fonction drainante de l’Oxyjet. Au Racing Genk, par exemple, nous avons traité le terrain d'entraînement. L'excès d'eau ne pénétrait pas suffisamment dans le sol. Nous avons résolu ce problème en injectant des granulés de lave.

Il y a quelques mois, nous avons eu un projet de jardins urbains dans un nouveau lotissement. Le sol argileux était parsemé de grandes flaques d’eau stagnante. Nous avons traité un seul jardin avec l’Oxyjet, à titre d’essai. Mais le résultat était si bon, qu’on nous a demandé de traiter tous les jardins du nouveau quartier.

L’Oxyjet est-il déjà connu du grand public ?

Andreas : Non, telle sera notre mission. Nous voulons diffuser notre message le plus largement possible. Les résultats de l’étude y contribueront certainement. Il s’agit aussi de sensibiliser. Les arbres sont les poumons verts de notre planète. Nous devons donc les traiter avec amour et respect.


Voulez-vous aussi des arbres plus sains ?

Consultez notre page de services Oxyjet et téléchargez notre brochure.

Op zaterdag 18 maart 2023 organiseren we, na het succes van de vorige editie, onze 2de OPENJOBDAG.


Zet zaterdag 18 maart dus met stip in je agenda! Welkom tussen 10u00 en 15u00.

Locatie
De Ceuster
Fortsesteenweg 30
2860 Sint-Katelijne Waver

Depuis le 1er janvier de cette année, les activités de drainage de Christiaenen – Van Looveren ont été réunies sous l’égide de De Ceuster. Il s’agit d’une étape importante pour nous en tant qu’entreprise de travail à façon dans les secteurs Horti, Sport et Infra, mais certainement aussi pour Louis et Yvonne. Ils nous transmettent l’œuvre de leur vie et nous en sommes très fiers. 

Il s’est immédiatement produit un “déclic”. Découvrez tous les détails ci-dessous, dans une interview animée avec Louis et Els De Ceuster (directrice chez De Ceuster), deux âmes qui partagent les mêmes idées.

J’ai travaillé dur, mais j’ai toujours adoré mon travail

Louis, comment tout a commencé pour vous ? 

Louis: Mes parents étaient agriculteurs. Nous étions 9. Nous avons grandi à une époque, où il était d’usage d’aider ses parents dès l’enfance. 

Els: Cela ne m’est pas inconnu 😊

Louis: Chaque heure où nous étions debout – et sinon nous étions réveillés (rires) – il y avait du travail à faire. C’était ainsi. Bien sûr, nous avions aussi quelques machines agricoles à notre ferme et c’est ainsi qu’est née ma passion pour les moteurs et l’ingénierie.

Quand avez-vous en fait votre métier ? 

Louis: J'ai obtenu mon diplôme de mécanicien en 1970 et j'ai immédiatement commencé à travailler dans une conserverie. Je m'occupais de l'entretien et de la réparation des machines. Deux ans plus tard, cette usine a fait faillite et j'ai commencé au Centre d'essai de Hoogstraten, juste à côté, comme mécanicien d'entretien dans le "garage". À cette époque, nous nous occupions vraiment de tout : de l'éclairage dans les serres aux réparations des machines. C'était aussi le tout début des activités de drainage qui étaient réalisées à l'époque avec de simples petites machines de drainage. Comme il y avait trop de travail, j'ai commencé à conduire ces machines le week-end. C’est ainsi que je suis tombé dans ce métier. Lorsque le responsable du drainage a pris sa retraite, j'ai pris la relève. Quelque temps plus tard, Marcel Vanderbruggen, le directeur du centre d’essai, est décédé. Il m’a fait promettre solennellement sur son lit de mort de continuer les activités. 

Et vous l’avez fait ? 

Louis: Absolument. On fait ce que l’on promet, telle est ma nature. C’est aussi pourquoi j’ai attendu si longtemps pour devenir indépendant. Mais bon, j'y ai donc développé les activités de drainage avec ma femme. Vous savez, derrière chaque homme, il y a une grande femme, mais derrière chaque femme, se cache aussi un grand homme. C'est à ça que ça se résume en fait 😊. Nous l’avons vraiment fait ensemble. Cela n'aurait jamais été possible sans le soutien de ma femme, ça c'est sûr. Nous avons commencé avec de petites machines pour continuer avec de plus grosses machines d'occasion et puis avec de très grandes machines neuves. C’est ainsi que ma femme et moi, assistés plus tard par Sergio et José (2 spécialistes du drainage), avons systématiquement développé l’entreprise et élargi notre clientèle. En 2011, je suis devenu indépendant, mais tout le monde pensait que je l'étais depuis longtemps 😊. J’ai toujours travaillé dur, mais j’ai toujours adoré mon travail.

Qui sont José et Sergio ? 

Louis: José et Sergio sont deux vrais spécialistes. Je leur ai appris le métier ici. Ce sont des Portugais qui sont venus ici pour travailler dans l'horticulture. Ces 2 hommes ont alors rejoint les activités de drainage et sont devenus des ‘valeurs sûres’ entretemps. Ce sont des gars formidables. Je les considère comme mes propres enfants.

Scénario parfait, timing parfait

Pourquoi avez-vous arrêté ? 

Louis: Mon corps n’en peut plus. Il était temps que j'arrête. J'ai 69 ans, hein. Si tous les Belges restaient actifs pendant si longtemps, notre petit pays se porterait très bien (éclat de rire général).

Comment êtes-vous entré en contact avec De Ceuster ? 

Louis: En fait, nous connaissions De Ceuster depuis belle lurette. Nous avons toujours eu un déclic. 

Els: C’est vrai. Nous travaillons ensemble depuis les années ‘80. À l’époque, c’était avec mon père (Herman De Ceuster). Louis et Yvonne ont toujours travaillé comme sous-traitants pour De Ceuster. La collaboration s’est toujours déroulée dans un climat de bonne entente, avec beaucoup de respect, l’un pour l’autre. C’est aussi pourquoi nous n’avons jamais investi nous-mêmes dans le drainage. Jusqu’à présent donc. 

Louis: Pour De Ceuster, il s’agira d’une transition en douceur. Le drainage constitue un complément parfait à leurs autres activités. 

Els: C’est le scénario parfait et c’est le bon timing.

La décision de transmettre l'entreprise a-t-elle été difficile à prendre ? 

Louis: Il a été plus facile de démarrer que d’arrêter 😊. Pour être honnête, j’ai toujours repoussé cette décision, mais il arrive un moment où il faut franchir le pas. Aujourd’hui, je suis content de l’avoir fait. Je suis satisfait, parce que l’entreprise est entre de bonnes mains. Els : Sergio et José continueront aussi à faire ce qu'ils font maintenant. Ils continueront à opérer à partir de ce site à Meer.

Els: Sergio en José blijven ook gewoon doen wat ze nu doen en ze blijven ook actief vanuit deze locatie in Meer.

Valeurs partagées

Êtes-vous content de la reprise ? 

Louis: Je suis très content que les choses se soient déroulées ainsi. Honnêtement, lorsque De Ceuster m’a demandé de se voir, je pensais qu’il s’agirait d’un projet de drainage. Je n'avais pas encore pensé à une reprise par De Ceuster. Il y avait encore d'autres candidats à l'époque. C'est comme ça que ça se passe. Mais j’en ai discuté avec José et Sergio et ils ont résolument opté pour la société De Ceuster, en raison de son expérience et de la qualité qu’elle offre. Ils y voyaient les meilleures perspectives d’avenir. Je tiens vraiment à ce qu’ils atterrissent au bon endroit. De Ceuster est également une entreprise qui partage les mêmes valeurs que nous, ce qui a certainement joué un rôle. 

Els: C’est tout à fait vrai. Nos 3 principes fondamentaux sont parfaitement applicables à Louis et ses hommes. Marcher sur une fondation solide, remuer ciel et terre pour nos clients et garder les pieds sur terre. C’est pourquoi la reprise s’est si bien passée. Si ce n’est pas comme “rentrer chez moi”, alors ça ne marche pas. 

Louis: En effet. Le travail que nous faisons ne peut pas être effectué simplement en complément. C’est un travail dans lequel il faut s’impliquer entièrement. Et cette mentalité, on la retrouve chez De Ceuster. 

Els: Où que j’aille, je n’entends que des éloges sur Louis, José et Sergio et leur approche. Ça en dit long. Ils seront au bon endroit chez nous, j’en suis sûre. Nous ne changerons pas grand-chose non plus. Pour les clients, tout restera comme avant. 

Le site de Meer sera également conservé ? 

Els: C’est exact. Nous déménagerons peut-être aussi quelques-unes de nos machines vers ce site pour certains projets. Meer constitue une véritable valeur ajoutée à cet égard 😊. 

Y a-t-il aussi des choses qui vont changer ?

Els: Au niveau de la pratique, rien ne changera, mais il est évident que notre entreprise est plus grande. Cela signifie que la planification et l’administration sont organisées différemment. Il y a un peu plus de structure au sein de notre organisation, mais l’essentiel reste bien sûr d’offrir un drainage de qualité. 

De quels types de drainage s’agit-il ?  

Louis: Nous effectuons des drainages ordinaires et des drainages à niveau contrôlé, où l’évacuation de l’eau est régulée dans un puits de contrôle. Cela vous permet de contrôler le niveau de la nappe phréatique. En principe, nous nous rendons sur place pour identifier le type de terrain pour chaque projet. Nous examinons l’état du sol, mesurons le terrain et discutons sur le système à mettre en place.

Vous effectuez également le drainage à la vapeur. Qu'est-ce que c'est exactement ? 

Louis: Le drainage à la vapeur est une alternative durable à la désinfection. Nous l’appliquons dans les serres avec des compartiments jusqu'à 3 000 mètres carrés. Nous installons un tuyau principal d’un diamètre de 160, ce qui est plus grand que pour le drainage classique. Nous posons ensuite des tuyaux à une profondeur de 60 à 70 cm tous les 3 mètres. À l'extérieur de la serre, nous installons un puits avec une pompe submersible. Sur ce puits, nous installons un ventilateur. La vapeur est ainsi amenée sous le film de la serre. Les tuyaux aspirent cette vapeur et la libèrent dans le sol. De cette manière, le sol est désinfecté. Ça marche très bien.

Els: Nous envisageons d'optimiser ce système afin de pouvoir l'utiliser sur des parcelles plus grandes. Mais nous étudions également les possibilités de désinfection à la vapeur à l'extérieur. 

Le développement durable devient de plus en plus important ? 

Els: Absolument. La gestion de l'eau deviendra très précaire à l'avenir. Je fais partie de nombreux groupes de travail sur ce thème. Nous examinons, par exemple, comment nous pouvons utiliser les systèmes de drainage pour collecter l'eau de manière encore plus efficace et la réutiliser en période de sécheresse. Il y a encore beaucoup de défis à relever dans ce domaine. Comment faire pour assurer une gestion de l'eau durable et abordable ? 

Louis, dans quels secteurs êtes-vous actif ? 

Louis: Dans l'agriculture, l'horticulture, le sport, mais aussi l'infrastructure. Au niveau de l’ agriculture, il s’agit de prairies, champs de maïs, de pommes de terre, … brèf un peu de tout. Dans l'horticulture, nous réalisons des drainages pour permettre aux cultures de pousser mieux et plus efficacement. Nous drainons beaucoup de vergers, champs de fraises en plein air, champs de laitues, des serres aussi, ...

Els: Tout cela correspond parfaitement à nos activités. Nous aménageons beaucoup de vergers et de champs de fraises. Le drainage est un élément essentiel dans ce contexte. 

Louis: Dans le domaine du sport, le drainage est réalisé en fonction du confort de jeu. Nous travaillons pour de nombreux clubs de football - presque tous les clubs belges - et les clubs de golf font également appel à nous. Ces travaux sont réalisés avec nos “petites” machines (jusqu’à 8 tonnes 😊). Lors de travaux d’infrastructure, nous réalisons le drainage pour évacuer l’eau des grands chantiers, mais aussi pour abaisser le niveau de la nappe phréatique en cas de “sous-constructions”. C’est ce qu’on appelle le “rabattement”. 

Els: Le secteur “agriculture” est nouveau pour De Ceuster, mais il s’agit bien sûr d’une extension de nos activités actuelles. 

De beaux moments !

Louis, vous resterez à bord pour au moins un an de plus ? Pourquoi donc ? 

Louis: Oui, j’y attache aussi une grande importance, que je puisse transmettre correctement mes connaissances à Jan et Geert (responsables Infra et Horti chez De Ceuster), entre autres. On s’entend très bien et on se ressemble un peu. Il y a beaucoup de respect.

Est-ce que ça va vous manquer ? 

Louis: Je ne pense pas que cela va me manquer, mais je reste encore connecté, littéralement, car ils peuvent encore m’appeler tous les jours. Cela a fait partie de ma vie. Je ne suis jamais parti en congé sans mon téléphone non plus 😊. Je suis indépendant et je le serai toujours.

Comment les clients réagissent-ils à la reprise ?

Louis: Ceux qui sont déjà au courant réagissent très positivement. Et c’est tout à fait normal, car en fait, presque rien ne change. Ils bénéficient du même service avec les mêmes personnes et les mêmes machines. 

Els: Nous avons également la même ambition de rendre cette transition aussi douce que possible. 

Louis, comment voyez-vous l’avenir ? 

Louis: Je veux quand même profiter un peu plus. Pour moi, cela signifie m’occuper de mes tracteurs classiques. C’est un de mes passe-temps favoris, auquel je vais consacrer un peu plus d’attention. Nous sommes également une vraie famille, très soudée. J’ai toujours trouvé cela très important. Nous nous voyons toutes les semaines. Je me réjouis déjà de passer un peu plus de temps avec les petits-enfants. 

Els: Cette vie de famille, on la retrouve aussi chez nous. C’est grâce à ces valeurs familiales que nous nous sommes trouvés. 

Quel message souhaitez-vous faire passer aux clients ?

Louis: Je tiens à remercier vivement tous nos clients pour les bons moments passés, mais je suis convaincu qu’il y aura d’autres moments tout aussi bons à venir. La société De Ceuster a une réputation irréprochable et elle est surtout très motivée ; je dirais que c’est la garantie pour la réussite !

Els: Nous allons continuer les activités, Louis, dans le même esprit et avec le même enthousiasme! 

Depuis que j’ai repris le flambeau de De Ceuster, les situations exceptionnelles n’ont cessé de se succéder : une pandémie au cours de la première année, une crise énergétique pendant la deuxième, ...

... Que nous réserve 2023 ?

Être entrepreneuse, c’est vivre sur des montagnes russes, je l’ai bien compris entre-temps. Il y a des hauts et des bas. Face à ces circonstances turbulentes et en constante évolution, tout l’art consiste à les accepter et à les gérer. C’est une question d'attitude. Voir son verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, vous savez ...

C’est aussi pourquoi je veux surtout retenir les moments forts de l’année dernière. Comme par exemple les nouveaux professionnels qui sont venus renforcer notre équipe et que nous appelions encore timidement "les bleus" dans notre blog. Aujourd’hui, on dirait qu’ils travaillent chez nous depuis toujours. C’est formidable !

Uiteraard onthoud ik ook al die geslaagde projecten die we mochten uitvoeren voor Horti, Sport en Infra! Steeds meer klanten vinden de weg naar ons vakmanschap en daar kan ik alleen maar blij van worden. Nog meer blije gezichten op ons personeelsfeest. Onze mensen hebben er lang op moeten wachten, en dat was te merken. Of wanneer knaldrang en vakmanschap hand in hand gaan.

Ce sont d’ailleurs souvent les petites choses qui font toute la différence : une tape dans le dos, un compliment d'un client ou simplement l’air satisfait de nos professionnels devant "un travail bien fait".

Alors, que nous réserve la nouvelle année ? Je suis fière d'annoncer l’acquisition de l'entreprise de drainage Christianen - Van Looveren. Elle s'intègre parfaitement dans notre stratégie visant à décharger au maximum nos clients dans la mesure du possible. Soit à "remuer ciel et terre", comme nous disons chez De Ceuster. Nous continuerons à le faire en 2023.

Nous continuerons donc à aller de l’avant, malgré les nombreux défis. Et des défis, il y en a ... on ne peut le nier. Pourtant, je suis convaincue que si nous les relevons ENSEMBLE, avec nos collaborateurs, nos clients et nos fournisseurs, de nouvelles perspectives et de nouvelles opportunités s’ouvriront toujours. Voilà donc mon message : soyez là les uns pour les autres ; alors beaucoup de choses deviennent réalisables.

Je voudrais donc conclure comme je l'ai fait l'année dernière : "Merci de tout cœur à tous nos professionnels pour vos efforts et merci à tous nos clients et nos fournisseurs pour votre confiance en De Ceuster !"

Je vous souhaite, à toutes et à tous, d’excellentes fêtes de fin d’année et une bonne année 2023, pleine de joie et de santé !

Els De Ceuster

De Ceuster a ses racines en Flandre, mais se présente comme une entreprise 100 % belge et en est particulièrement fière. De Ceuster est aussi solidement ancré en Wallonie. Damien Denayer (Ing.), conseiller Horti – Sport – Infra, est l’un des piliers importants … 😊

Damien, De Ceuster en Wallonie. Comment ça se passe ?

“Ça se passe bien, hein 🙂 ! En Wallonie, nous sommes surtout connus pour l’aménagement et l’entretien de terrains de sport. Nous comptons à notre actif quelques belles réalisations dans le secteur du sport. Nous avons réalisé, par exemple, le centre de formation du Standard. Nous avons également travaillé pendant de nombreuses années pour le Sporting Charleroi, Mouscron, etc. 

Dans les secteurs Horti et Infra, nous sommes moins connus en Wallonie. Nous recevons la plupart des demandes du secteur Horti par l’intermédiaire de nos collègues de DCM (De Ceuster Meststoffen). Pourtant, nous avons l’intention de nous concentrer davantage sur toutes nos autres activités à l’avenir. Nous disposons d’un grand nombre de machines uniques qui ne sont pas encore connues de l’autre côté de la frontière linguistique. Il reste donc beaucoup de travail à faire.”

Où êtes-vous le plus actif ? 

“La répartition Bruxelles et Wallonie est homogène. Parfois, nous travaillons aussi dans le Nord de la France ou au Luxembourg.”

Défis et opportunités

Est-ce un autre type de marché ? 

“Pas vraiment. En fait, la mentalité est la même partout. Mais la qualité du sol, par exemple, est différente. Le sol est souvent plus lourd qu’en Flandre où la terre est généralement plus sablonneuse. En outre, le relief est majoritairement vallonné. Mais cela ne pose aucun problème pour nos machines. Il s’agit simplement de les régler différemment. 

Nous y avons plus affaire à des concurrents plus petits, ce qui complique parfois les choses. Ils n’ont pas la même expérience que nous, mais rivaliser avec eux reste quand-même un défi. Ils pratiquent parfois des prix plus bas, mais n’offrent pas toujours la même qualité. Nous pouvons faire la différence grâce à nos machines, notre expérience et notre savoir-faire. Le service et le suivi sont également très importants pour nous.” 

Où se trouvent les plus grandes opportunités ? 

“Il y a certes des possibilités d’expansion dans le département Sport, mais il y a aussi encore beaucoup d’opportunités dans les départements Horti et Infra. Nos nombreuses capacités spécifiques dans ces deux secteurs ne sont toutefois pas encore suffisamment connues. Pour les producteurs et les vendeurs de plantes, par exemple, nous proposons avec nos champs de conteneurs des solutions toutes prêtes. Il s’agit d’une solution tout-en-un, comprenant le terrassement, le nivellement, la pose de bordures, du drainage, de systèmes complets de collecte d’eau, de dalles de circulation en béton de couches de drainage, de bâches et de feutre géotextile, de systèmes d’arrosage, etc. Nous disposons de toutes les connaissances et machines pour réaliser ces travaux de A à Z. 

Nous sommes de véritables « spécialistes » dans ce domaine. Nous réfléchissons et coopérons avec nos clients pour réaliser les champs de conteneurs sur mesure, en fonction de leurs besoins et selon les exigences et les limites de chaque site. C’est un “plus » à ne pas sous-estimer pour la culture, la vente et/ou le stockage des plantes. Je peux dire, non sans fierté, que cette approche personnalisée nous rend uniques.”

Y a-t-il d’autres raisons pour lesquelles les clients wallons choisissent De Ceuster ?

“Eh bien, comme je l’ai dit, pour notre expérience. Nous pouvons également réaliser tous les travaux et, en plus, de A à Z. Cela vaut aussi pour les travaux d’Infra. Du premier nivellement, en passant par l’installation de bordures jusqu’à la pose de dalles en béton … tous les travaux sont entre nos mains seules et cela donne beaucoup de confiance au client. Les clients savent que le travail fourni est un travail de qualité, sans devoir se soucier ! Je travaille également en étroite collaboration avec mes collègues de l’équipe en Flandre tels que Kim (responsable Sport), Geert (responsable Horti) et Jan (responsable Infra), afin de trouver la bonne solution pour chaque client.” Cette union de forces et d’expériences est sans doute notre plus grand atout. 

Damien, un professionnel wallon en Wallonie

Quel est votre parcours ?

“J’ai toujours eu une passion pour le gazon. Mes parents avaient un grand jardin. Enfant, je m’occupais de la tonte du gazon. Je l’aimais bien et je pense que depuis lors, mon intérêt a grandi. Si je vais au foot aujourd’hui, je regarde surtout le gazon. (rires) Un beau gazon d’une belle couleur, c’est simplement top. Cela peut donner un très bel effet visuellement. Il en est de même dans le jardin. Une belle pelouse est la base d’un beau jardin. Dans mon propre jardin, c’est encore moi qui tonds le gazon. C’est mon domaine :).

Lorsque j’ai poursuivi mes études, il était donc clair que je voulais faire quelque chose en rapport avec le gazon. Je voulais absolument faire un travail où je pourrais être à l’extérieur. J’ai finalement opté pour l’ingénierie agronomique.” 

Avez-vous commencé immédiatement chez De Ceuster ? 

“J’ai d’abord brièvement travaillé dans une grande entreprise de jardinage, mais ce n’était pas vraiment mon truc. En 2005, j’ai commencé à travailler chez De Ceuster. 

Aujourd’hui, je suis, pour ainsi dire, le visage de De Ceuster en Wallonie. Comme j’habite moi-même à Huy, je suis très proche de mes clients. Ce contact avec le client est très important pour moi. Il s’agit d’un lien très étroit. J’accompagne le projet tout entier, du devis de vente à l’exécution des travaux et à leur suivi.”

Pourquoi aimez-vous votre travail ? 

“Les journées sont très variées. Le contact avec les clients m’attire vraiment. Trouver la bonne solution, adaptée à chaque client unique reste intéressant. C’est un travail technique, mais parfois aussi administratif. On ne s’ennuie jamais, vous savez. La météo a également un effet différent sur notre travail chaque année. Cela rend le travail passionnant et stimulant. Voir la différence entre la situation avant et après notre passage procure également une grande satisfaction. La situation est toujours meilleure et le résultat est plus beau lorsque nous terminons un projet. C’est pourquoi nous recevons également beaucoup d’appréciation de la part de nos clients. C’est ce qui nous motive.”

Pourquoi avez-vous opté pour une entreprise flamande ?  

“Le fait que ce soit une entreprise flamande n’a pas vraiment fait de différence. Après tout, De Ceuster est une entreprise belge plutôt que flamande. Ce qui m’intéressait surtout c’était la diversité des activités. En Belgique, il y a peu d’entreprises où on peut trouver ce mix. J’apprécie aussi la philosophie propre à De Ceuster qui consiste à “garder les pieds sur terre”. Il y a quelques années, Els (directrice De Ceuster) est encore venue renouveler l’énergie au sein de l’entreprise grâce à son enthousiasme. C’est très sympa ici, je me sens à ma place.”

Rêves

Comment comptez-vous améliorer davantage la notoriété de De Ceuster en Wallonie ? 

“Nous allons consacrer encore plus d’efforts à la publicité et aux foires afin d’entrer réellement en contact avec nos clients. Un bon réseau reste essentiel. Maintenir de bons contacts et savoir ce qui se passe chez les clients est très important pour moi. Écoutez, l’ancienne génération connaît De Ceuster, mais les jeunes gens en Wallonie nous connaissent beaucoup moins. Nous devons être proactifs et les aborder également, en plus de nos clients existants.”

Quel rêve voulez-vous encore réaliser avec de De Ceuster?

“Je veux toujours avoir une longueur d’avance sur la concurrence :). Avec ce que nous avons à offrir, c’est tout à fait possible. Mon objectif est d’être le numéro 1 sur le marché avec De Ceuster, tant chez les grands que chez les petits clients. Ce qui me rend heureux c’est de voir que le client est aidé et qu’il peut ainsi donner un coup de boost à sa propre entreprise.”

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